La hardeuse Hunter Bryce veut ripoliner le porno US en écrivant des scénarii au poil.
Scénariste de mon fion
De son propre aveu, Hunter Bryce n’était au lycée qu’une « pétasse alcoolisée en permanence. Mais j’avais déjà conscience du pouvoir des mots. S’ils ont de la valeur même pour les nazes, cela veut tout dire. » La hardeuse est depuis sortie de sa gangue : elle a écrit une flopée d’articles pour des magazines et des quotidiens américains. Il pourrait d’ailleurs faire bénéficier le hard de ses talents littéraires : « Il faut bien avouer que certains scripts pornographiques sont d’une nullité incroyable. Mais je crois que, d’une certaine manière, ils doivent l’être.
Le plus dur, c’est que cela doit avoir l’air différent à chaque fois. Mais cela ne m’empêche pas de vouloir essayer. Il faut juste que je le sente. » C’est que Bryce s’est donnée une mission assez coton. « Je dois rendre ma mère fière de moi, insiste-t-elle. Trop de filles du porno sont débiles. »
Par Nicolas Nykvist
Paru le 11 juin 2008