Dans « Zones humides », Charlotte Roche parle de sodomie et de masturbation. Mais, évidemment, ce n’est pas du X...
Les Particules élémentaires
von Deutschland
Outre-Rhin, c’est le dernier coup de chaud de l’édition. Avec ses 500 000 exemplaires vendus en dix semaines, « Feuchtgebiete » (« Zones humides ») de Charlotte Roche caracole dans les ventes. Le livre aborde frontalement la sexualité féminine, ce qui n’effarouche pas le moins du monde l’animatrice de télé (Arte, ZDF). Son héroïne Helen s’enferme dans un hôpital pour découvrir ses zones érogènes et, use de toutes les techniques possibles (sodomie, masturbations diverses et variées) pour émouvoir son corps. 
Pour autant, l’écrivain refuse l’étiquette de « porno ». « Il faudrait un nouveau terme pour définir mon livre », déclare-t-elle non sans humour. Quant au succès triomphal que rencontre « Zones humides », elle l’explique de manière très simple : « Je considère comme mon devoir de regarder là où les autres ne regardent pas. De parler de tout ce qui est tu. Je ne suis pas aussi cool et libérée qu’Helen, mais j’aspire à le devenir. »
Par Nicolas Nykvist
Paru le 06 juin 2008
