Myspace ne renverra plus vers des sites X. Une manière de lutter contre les prédateurs sexuels... et de tuer le X business.
Myspace défend
son espace vital
Il y a encore du rififi entre le X business et les sites internet. Aux Etats-Unis, Myspace a décidé d’enlever tout lien vers des adresses pornographiques. 49 Etats ont déjà ratifié un protocole d’accords, visant à limiter les prédateurs sexuels qui sévissent sur la toile. Après deux ans de bataille, Myspace a capitulé : le site n’est pas en mesure de contrôler l’âge de ses membres. « Nous avons étudié toutes les technologies et n’en avons trouvé aucune permettant de vérifier si quelqu’un a moins de 18 ans », déclare Hemanshu Nigam du département sécurité de Myspace.
Or, ce constat laisse circonspect les Etats de la Caroline du Sud et du Connecticut. Pour eux, une telle technologie existe belle et bien. C’est là un indice pour l’industrie pornographique. Alors que les procès entre les producteurs X et les PDG de sites web fleurissent aux quatre coins du pays, Myspace a probablement trouvé l’occasion de se débarrasser d’un épineux problème. Reste que les boîtes de production vont devoir ratisser autrement pour trouver un public.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 15 janvier 2008