Quand « Deep Throat » passe à la télé aux Pays-Bas, c’est la controverse. C’est la fin de la tolérance...
« Deep Throat » : les Pays-Bas
l’ont à travers la gorge
La diffusion de « Deep Throat » le 23 février sur les deux chaînes publiques BPRO et BNN crée la controverse aux Pays-Bas. Rapidement, Arie Slob, le leader de l’Union Chrétienne et membre du gouvernement de coalition, a fait entendre sa voix. Pour lui, le classique du X est « un symbole historique d’exploitation sexuelle et de perversion. Le film a rapporté 600 millions de dollar au box-office mais a aussi détruit la vie d’une femme. Linda Lovelace a avoué après coup qu’elle avait subi des pressions pendant le tournage. »
« Personne ne nous a demandé les droits, se vexe Robert Interlandi chez Arrow Productions. Nous aurions adoré nous inviter dans ce débat politique. Aux Etats-Unis d'Amérique, l’expérience la plus proche, c’était le jour où « Deep Throat » a été diffusé sur HBO. » La chaîne cablée américaine a même diffusé « Inside Deep Throat », le documentaire évènement sur le film hard, faisant dire aux observateurs que les Etats-Unis étaient enfin devenus adultes. Pas les Pays-Bas, semble-t-il.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 31 janvier 2008