Militante infatigable du droit des femmes au plaisir depuis 50 ans, Betty Dodson, une mamie de 85 ans, nous livre son secret de jeunesse : la masturbation.
Ne pas fumer. Boire avec modération. Consommer 5 légumes et fruits par jour. Pratiquer un sport régulièrement et se masturber. Voilà la recette de la longévité d’après Betty Dodson, sexologue américaine qui se qualifie elle-même de marraine de la masturbation. A 85 ans (elle en paraît 60), elle relance ses masterclass de la masturbation. Des ateliers de groupe où les femmes apprennent à apprécier la beauté de leurs organes génitaux et à explorer les possibilités infinies de l’orgasme au travers de la pratique masturbatoire.
Depuis plus de 50 ans, Betty Dodson, artiste, auteur à succès (elle a vendu un million d’exemplaires de son livre "sexe à un, la joie de la masturbation"), éducatrice sexuelle, dédie sa vie à déculpabiliser l'être humain en général, et les femmes en particulier, sur la pratique de la masturbation. Il s’agit pour elle d’une forme d'expression de la santé sexuelle. Avec empathie et pédagogie, elle explique comment chacun peut apprendre à aimer les plaisirs de l'amour par et avec soi-même.
Betty Dodson a acquis une notoriété internationale avec trois exhibitions d'art érotique dans les années soixante et soixante-dix. Elle devient ensuite une militante du droit des femmes et une avocate réputée défendant la libération sexuelle. En 1973, elle crée pour les femmes des ateliers de "développement de la conscience sexuelle" qui deviendront plus tard les ateliers "Bodysex". Ce sont ces ateliers qu’elle reprend aujourd'hui.
Au programme : séances de masturbation en cercle où les participantes partagent leurs sensations pendant leurs orgasmes avec les autres. La masterclass qui se déroule sur un week-end coûte environ 870 euros quand même. Beaucoup plus cher qu'un abonnement à Hot Vidéo pour à peu près le même résultat.
Pour Betty Dodson, se masturber est le meilleur médicament du monde et en plus la seule pratique sexuelle qui soit vraiment sans risque, insistant sur le fait que la masturbation est le seul "safe sex". A part une tendinite, le seul risque est en effet de récolter un ou plusieurs orgasmes. Alors pourquoi s’en priver ?