C’est le résultat d’une étude scientifique, qui verrait les professionnels du sexe se faire remplacer à terme par des robots programmés pour satisfaire les moindres désirs des clients.
Le chercheur australien Ian Yeoman et la sexologue Michelle Mars sont arrivés à la conclusion qu’à l’horizon 2050, les prostirobots (alias putiborgs pour les intimes) feraient figure d’incontournables dans l’industrie du sexe. Ils prédisent par exemple la création de clubs de ce type à Amsterdam (une des grandes capitales du cul), imaginant un lieu du nom de Yub-Yum, qui regorgerait de putes robotiques d’ethnies variées, telles autant de déesses de la baise de divers âges, tailles, langues et spécialités sexuelles. L’entrée y coûterait 10 000 dollars, pour un service all inclusive.
Selon eux, cela permettrait de réfréner le trafic humain approvisionnant les bordels et d’endiguer la propagation de MST. En sus de ces avancées, l’endroit devrait marquer un stade important dans l’évolution de la technologie robotique et la précision de l’apparence humanoïde de ces androïdes d’un genre nouveau. Les modèles seraient résistants aux microbes/bactéries et ne pourraient en aucun cas transmettre de maladies à l’utilisateur. Les chercheurs ajoutent que l’arrivée sur le marché de ces robots devrait forcément pousser bon nombre de prostituées à la retraite. Qui plus est, il n’y aurait plus vraiment de culpabilité chez le client, vu qu’il n’aurait pas profité sexuellement d’un être de chair et d’os. C’est Madame qui va être heureuse !
Non, vous ne nagez pas en plein cauchemar issu de l’esprit torturé de Philip K. Dick. Cette étude (que certains qualifieront de fumiste) se veut sérieuse et basée sur plusieurs facteurs : l’attrait pour la nouveauté qui innerve le business de la fesse, la recherche de perfection physique et l’alerte sanitaire toujours en embuscade dès qu’il s’agit de rapports charnels (remember la crise frappant le porno mondial, sur fond de syphilis).
Alors, vous pouvez toujours clamer que ceci n’est que fiction et rappelle un peu trop les œuvres de Mamoru Oshii, A.I. Artificial Intelligence ou encore la BD Sky-Doll, mais le futur est en marche, chers amis. S’avance-t-on vers une fusion aux réminiscences cyberpunk entre chair et métal ? Et puis surtout, les mechas sont-ils de super coups ?