Entre les collectionneurs et les nostalgiques, le vintage constitue une niche intéressante.
Des centaines de scènes X sont tournées chaque jour. A priori, de quoi assouvir allègrement la soif de tout amateur de porno. A priori seulement. L’explosion de l’offre pour adultes qui a suivi la démocratisation d’internet semble avoir également décomplexé des amateurs de sexe vintage. Les musées de l’érotisme, à Paris comme à Berlin ou Varsovie, exhibent des objets parfois vieux de quelques siècles et trouvent place de plus en plus facilement dans les divers circuits touristiques. En grande partie parce que le sexe et l’art se rejoignent en ces lieux. Un lien qui pousse même à la collection.
Abattage
« Il existe des objets que les fans n’hésitent pas à collectionner. Pour certains, ces objets peuvent être des cassettes VHS ou des tenues de leurs stars préférées », explique Alex Helmy, le président de XBiz dans l’article consacré cette semaine par CNBC à la pornographie vintage. Des objets qui peuvent même atteindre des sommes non négligeables, notamment pour des objets provenant du légendaire Deep Throat.
Dans le sillage de ces collections, c’est le vintage qui se place sur le devant de la scène. « Beaucoup de personnes redécouvrent actuellement cette pornographie à l’ancienne car il y a une part si importante de ce qui se fait aujourd’hui qui ressemble à de l’abattage industriel », avance Ted McIlvenna de l’Institut d’études sur la sexualité humaine à San Francisco. Pour preuve, AEBN, la principale plateforme mondiale de VOD, consacre une chronique hebdomadaire à un film vintage sur son blog. La conclusion de celle consacrée à La grande enfilade cette semaine ne laisse guère place au doute : « à découvrir absolument ».
Par Thomas Musat pour Hotvideo.fr
La grande enfilade
