La pornographie reste l’une des cibles privilégiées du piratage bien que les ayants droit se tournent de plus en plus vers les tribunaux pour l’enrayer.
Si la gratuité est légale, le piratage, lui, ne l’est pas. Et dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire ! Une étude réalisée par la société Envisional, pour le compte de NBC Universal, révèle que la pornographie demeure l’une des principales cibles du piratage en ligne, avec le cinéma traditionnel. Ainsi, 35,8 % des fichiers échangés en peer-to-peer sont pornographiques, contre 35,2 % de films traditionnels. La proportion diminue légèrement lorsque les échanges s’effectuent en téléchargement direct, avec 20 % de contenu X.
Fortunes diverses
Il est intéressant de noter néanmoins que la part de la musique dans le piratage s’avère relativement réduite en comparaison de la vidéo (2,9 % en peer-to-peer, 10,1 % en téléchargement direct). Plusieurs explications se dessinent pour expliquer ce phénomène : une possible baisse de qualité (corroborée par la baisse des ventes de CD), un phénomène passé de mode (les intégrales de Queen et Nirvana ont été téléchargées depuis longtemps) ainsi que le développement de l’offre de téléchargement légal et la lutte contre le piratage. Un dernier domaine dans lequel l’industrie du X se mobilise de plus en plus, mais avec des fortunes diverses. En novembre dernier, Axel Braun avait ainsi porté plainte contre 7 098 internautes, accusés d’avoir piraté son film Batman XXX : A Porn Parody, via le réseau peer-to-peer BitTorrent. Avant qu’un juge américain n’écarte de la procédure 7 097 accusés... En revanche, la plainte déposée début janvier par Private à l’encontre de l’un des principaux tubes, Slutload a connu une issue plus positive, un accord à l’amiable ayant été trouvé entre les deux parties.
Échantillon de 10 000 fichiers.
Hébergeur du type de Megaupload.
Bande passante sur internet.