En attendant l’arrivée de BatFX/Batfucks à la fin du mois, le studio Bluebird propose aujourd’hui Bonny & Clide, qui s’avère déjà très prometteur.
L’objectif est clair : les AVN Awards. Depuis l’hiver dernier, le studio de l’avocat anglais Paul Chaplin travaille ardemment pour être considéré comme un candidat légitime pour une ou plusieurs récompenses en janvier prochain. Cela avait commencé notamment avec la signature de Madelyn Marie en tant qu’actrice exclusive en mars dernier, puis avait continué avec la sortie de Passenger 69 durant l’été. Aujourd’hui, c’est Bonny & Clide qui vient renforcer cette ambition.
Natasha Marley
En essayant de nous faire croire que Serge Gainsbourg a oublié de mentionner la succession de partouzes dans son récit chanté des aventures de Bonnie Parker et Clyde Barrow, Paul Chaplin parvient à chatouiller une certaine curiosité en nous. D’autant plus qu’il dispose d’un contexte historique intéressant pour placer ses personnages dans des décors originaux. Et qu’il n’a pas trop regardé à la dépense. Il suffit de regarder du côté du casting pour s’en convaincre : Phoenix Marie, Madison Fox, Natasha Marley, Krissy Lynn, Jamey Jane, Sadie West, Julia Ann, Jenny Hendrix, McKenzie Lee, Dani Jensen, Kerry Louise, India Summer, Rachel Roxxx, Jazy Berlin, Dylan Ryder, Bobbi Starr, Celeste Star, Amber Rayne, Hannah West, Kaci Starr, Madelyn Marie, Riley Evans ou encore Andy San Dimas. Si vous n’avez pas encore lancé la calculette, on vous donne la réponse, ce sont bien 23 actrices qui apparaissent dans ce long métrage signé Nicholas Steele !
Si Madelyn Marie reste à ce jour la seule contract girl américaine de Bluebird, et donc un atout de taille pour pénétrer en profondeur le marché nord-américain, on ne peut que saluer la décision du studio britannique d’avoir confié le premier rôle à Natasha Marley tant c’est un régal d’admirer la pulpeuse blonde en action. Reste que si l’on commence à avoir l’habitude d’entendre Robin des Bois parler anglais au cinéma avec un accent américain, enfin Mel Brooks mis à part, les puristes feront certainement la grimace en entendant les deux personnages principaux s’exprimer avec un accent de Britannique caricaturant un Sudiste étatsunien. Maintenant si c’est vraiment là le principal défaut de ce film, c’est plutôt une bonne nouvelle…