Discrète, Aurora Viper balade son joli minois de tournage en tournage. Mais sa personnalité ne se limite pas à être actuellement la seule rousse du paysage pornographique français.
Il serait caricatural de souligner qu’Aurora Viper n’est pas une actrice comme les autres. Certes, elle arbore une toison rousse du plus bel effet, élément plutôt rare de nos jours dans le X, de ce côté-ci de l’Atlantique tout du moins. Mais c’est plutôt ce qui sort de sa bouche qui interpelle.
L’amour du gonzo
« En ce moment, le cinéma traditionnel est plus pornographique que le X, plus subversif et créatif au niveau des sujets, de l’angle de narration, on est dans la peau de personnages méchants… C’est pervers, rentre-dedans, alors que le X est devenu consensuel, formaté », explique-t-elle au dépravé François Brummell dans le dernier numéro de Hot Vidéo, disponible en kiosque depuis hier. En deux petites phrases, Aurora Viper allume la tranquillité du X en soulignant l’aspect séditieux du traditionnel. Même si elle ne s’attarde pas trop sur la teneur des scénarios. A juste titre ceci dit.
Si elle fait bonne figure avec son intellect, sa libido n’est nullement en reste. A tel point qu’elle se considère avant tout comme une performeuse en mal d’action, voire de mâle tout court. Mais là, il est plutôt intéressant de découvrir sa conception de la masculinité et de la féminité, en profitant de ses histoires de couple. Comme s’il lui fallait justifier qui porte la culotte à la maison. Tout ce qu’on sait nous, c’est qu’on est bien content quand elle n’en a pas…
